La parole d'Allah, Havre de guérison

     Louange à Allah, Seigneur des mondes. Il est Celui qui est Saint et Sauf de tout défaut, de toute imperfection, Exempte de tout malheur et de toute diminution. Il a fait du Saint Coran, un guide pour les gens vers la voie la plus droite et la plus sûre qui mène au véritable bonheur. Allah dit : «Nous révélons dans le Coran ce qui est un remède au doute et à l'incertitude que renferment les coeurs, ainsi qu'une source de miséricorde pour ceux qui y croient.» Fin de citation. J’atteste qu’il n’y a de divinité hormis Allah, le Digne de louange et de confiance, d’adoration et d’amour. L’Unique sans partenaire ni égale. Je témoigne aussi que le Prophète Muhammad (s.a.w.) est Son Messager et Son Emissaire. Seigneur, puisses-Tu déverser sur Lui, Sa famille, Ses compagnons et ceux qui les ont suivis dans la voie de la rectitude et du salut éternel, Ta paix Ton salut, Ta protection ainsi que Tes bénédictions jusqu’au jour où Tu hériteras des cieux et de la terre.

    Chers parents, un jour, un des disciples du Messager alla Le trouver et Lui dit : « ô Muhammad, je suis accablé par la douleur que je ressens au plus profond de mon âme. »  « fais en sorte qu’il y ait entre toi et le Créateur un lien étroit.» Lui inculqua le Prophète d’Allah. « Pose donc la main sur l’endroit qui te fait mal » lui dit encore le Messager, puis répète : « Bismilah 3 fois. Ensuite dit : aounzou bi inzati lahi wa kouddratihi min shari man ajidou wa ouhazirou, 7 fois. Qui signifie : je prends refuge auprès de la fierté, la puissance et le pouvoir d’Allah, contre le mal que je ressens et dont j’ai ras-le-bol. » « Je ne faisais que répéter cela, » dit le dissipe du Messager, « et le mal qui m’accablait disparu. Je jure au nom d’Allah, Depuis ce jour, j’ai enseigné cela à ma famille et à tous ceux que je connais.»

    Chers serviteurs du Créateur, quelle rokya appliquer lorsque nous sommes souffrants ou malades ? Pour répondre à cette interrogation, nous dirons tout d’abord qu’il y a des versets spécifiques et clairs, assignés au malade que l’on doit réciter permanemment pour guérir n’importe quelle maladie. Evidemment

il a été prouvé que ces versets sont très efficaces pour guérir toutes sortes de maladies. Ce sont entre autres la récitation de la Souratoul Fatiha, connue sous le nom de prologue ou ouverture, ce, à 7 reprises. Certainement chers fidèles Allah a enfouit dans chaque mot de cette sourate du Saint Coran, des secrets indéfinissables. A propos de celle-ci d’ailleurs le Messager dit ceci, je cite : « Je jure par celui qui détient Mon âme, Allah n’a jamais fait descendre quelque chose de semblable ni dans la Taorat, l’ancien testament, ni dans l’injil, le nouveau testament, encore moins le Zabour, les Psaumes de David. Et même dans le Coran, cette sourate n’a pas d'égal. » 2- la récitation de Hayyatoul Kursiy (Le verset du Trône). C’est le plus grand verset du Saint Coran et il est primordial pour la santé. Ceci à cause du fait qu’Allah Exalté soit-Il protège, celui qui récite ce verset, de tout mal de tout danger et de toute maladie. 3- les deux derniers versets de la sourate Bakarat (la vache). Concernant ces versets le Messager dit, je cite : « celui qui récite ces deux versets dans une nuit, cela le suffira de protection contre tout danger, toute maladie, tout soucis tout chagrin et toute tristesse. » 4- la sourate Ikhlass (le monothéisme pur). Elle équivaut à un tiers du Saint Coran. Il est préférable de la lire à 11 reprises c’est-à-dire au nombre des chiffres de son premier verset. Ce chiffre pour tout vous dire chers fidèles, a une capacité ahurissante au saint de cette sourate. 5-les sourates almouanwizataen (les hommes et L'aube naissante). Au sujet de ces sourates également le Messager dit, je cite : « le croyant ne peut chercher de meilleure protection qu’à travers ces deux sourates. » Evidemment, ces sourates constituent des havres de guérison, lorsqu’elles sont lues en toutes circonstances de maladies. Cependant chers amis, une importante remarque est à faire : nous devons ajouter à ce lot (cette panoplie) de verset cités précédemment, des versets se rapportant à la maladie elle-même, que le malade devra lui-même réciter à son coucher comme à son réveil. Chaque récitation doit se faire à 7 reprises.

    Cher frère, chère sœur, cher ami croyant, vis avec le Coran, en le lisant et l’écoutant, en le méditant et le mémorisant. Car, jusqu’à preuve du contraire, le Saint Coran est et demeure le plus Grand, le Meilleur et le plus Excellent moyen pour repousser le mécontentement, l’affliction, l’angoisse le ressentiment, la tristesse, la douleur, le mal, le soucis, l’inquiétude. Atèles-toi donc à la récitation de « yâ Dhal jalâl wal ikrâm » qui veut dire le Seigneur de la Majesté et de la Générosité. Répète de façon perpétuelle, « ya hayou ya koyoum birahmatika astegithou » qui signifie le Vivant, le Détenteur qui subsiste par Lui-Même et par Qui tout subsiste. Ta grâce Seigneur, je l’implore. Tu seras certainement envahi par la joie, la tranquillité et le soulagement. Et comme le dit l’adage : il existe deux entités dont on ne reconnaît l’importance et la valeur que lorsqu’on les a perdues. Ce sont : la santé et la jeunesse.

    Le savant Louqman disait jadis : « J’ai porté le rocher ainsi que le fer mais Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi lourde que la dette. J’ai dégusté les délicieux et les bons mais Je n’ai jamais vue quelque chose d’aussi meilleure que la santé. » Fin de citation. Si tu veux vivre heureux dans cette vie cher serviteur de Dieu, prend soin de ta santé. Aussi, la santé du corps n’est autre que de donner à chaque organisme ce qui lui est dû. C’est-à-dire manger peut ou manger de façon modérée. Pour ce qui est de la santé de l’âme, il faut tout simplement éviter de pécher. Parmi les grâces divines figure le fait d’être saint et sauf de douleur, de maladie et des caprices de la vieillesse.

    Mon ami, oui toi qui m’observes, qui m’écoutes, aies l’habitude de boire que quand tu as soif, ne mange que quand tu as fin et ne dort que quand tu te sens fatigué. Celui qui mange beaucoup, creuse sa tombe avec ses dents. Sans se rendre compte, il se tue à petit feu. Le poète quand à lui dit : « la maladie, la plus part du temps fait obstacle à la nourriture ou à la boisson. Consomme modérément. Combien de fois l’excès n’entraîne-t-il pas la maladie ! Et combien de fois la modération n’est-elle pas source de bonne santé et de mieux-être !

Harith quant à lui dit : « celui qui aime l’éternité, même s’il n’y a pas d’éternité, qu’il consomme très tôt le petit déjeuner, qu’il se hâte au dîner, qu’il se vêtisse avec des vêtements légers. Enfin, qu’il fasse moins l’amour (les rapports sexuels). »

    Ô mon Dieu ! Ô Seigneur ! Puisses-Tu accorder à nous et à nos différentes familles, une santé de fer, une longévité et une Prospérité grande.

Eloigne-nous Seigneur du doute, du désespoir, et de la suspicion. Garde-nous sous Ta protection, Ta préservation et Ta sûreté. Fais de nos prières et de nos invocations des havres de guérison pour notre corps et notre âme.

Sois le Garant de notre vie Seigneur. Guide-nous vers la voie du Salut éternel. Aie pitié de nous Allah ! Aie pitié de nous ! Ne nous punis pas à cause de nos péchés. Pardonne-nous ! Toi le Tout Puissant, le Tout Sachant. Amine.                    

 Imam Khalil Murtada Nasr.

 

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